C'est le rendez-vous, au détour des chemins, du groupe d'amis d'Alain PUECH composé de Sylvie, Bruno, Éric et Jean-Paul. C’est à l’entrée de ce petit cimetière de Laval-sur-Tourbe que nous nous retrouvons quand nous sommes dans le secteur. Très agréable par beau temps, il est d’une très grande tristesse les jours d’hiver.
Un peu d’histoire :
Dès le repli amorcé par les Allemands les premiers jours de la Bataille de la Marne, en septembre 1914, sur Perthes-lès-Hurlus , Beauséjour et Massiges, le village de Laval se retrouve un peu en retrait des zones de combats. De nombreux régiments viendront s’y installer pour se reposer et soigner leurs blessés, l’église du village servant d’ambulance de campagne.
Pour beaucoup ce sera un lieu de repos éternel.
Le cimetière municipal n’offrant pas assez de places disponibles, beaucoup de soldats seront enterrés dans nombre de petits cimetières environnants, dont celui-ci, avant d’être transférés dans les grandes nécropoles de regroupement. A la fin de la guerre, de nombreuses familles demanderont le retour des corps dans les caveaux familiaux et seules 18 familles seront désireuses de laisser leurs morts reposer non loin de l’endroit où ils furent tués et où ils furent inhumés.
En 1929, elles confieront au Souvenir Français le soin des cérémonies du souvenir. Pendant de longues années les villageois se chargeront, en souvenir de la Grande Guerre, de l’entretien de cette petite nécropole créée à proximité des combats.
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