Novembre 2025 : Sur les traces de la Grande Guerre en Belgique (Reportage et exposition de photos)

Nous avons fait avec l’association quelques sorties dans ce pays, mais c’est surtout avec mes amis Rolande et Philippe qu’ Alain PUECH a pu découvrir le front Belge.

De ces balades, Alain a rapporté des centaines de photos qu’il a eues le plaisir d’exposer en différents lieux et il vous invite pour le plaisir des yeux à passer la frontière et regarder du côté de nos amis Belges.

Un peu d’histoire :

En août 1914, le gouvernement allemand craint que les troupes françaises montent sur la Meuse après la déclaration de la guerre entre les deux pays.

Le 2 août 1914, le ministre des Affaires étrangères belge reçoit un ultimatum confidentiel lui indiquant que si son pays fait opposition à la marche en avant des troupes allemandes et se comporte d’une façon hostile la Belgique sera considérée comme pays ennemi.

Le 3 août 1914, le roi Albert 1errépond par un refus formel à l’entrée des troupes allemandes dans son pays.>

L’armée belge n’est pas équipée pour une guerre moderne, il y a un déficit d’officiers et les soldats manquent d’équipements et d’armements.

Malgré cela, les combattants belges en attendant le secours de la France et de l’Angleterre vont résister et vont se battre avec courage contre les envahisseurs.

Le Roi est présent sur le champ de bataille et encourage ses troupes à résister et, afin de sauvegarder son indépendance, refuse de se placer sous le commandement interallié et pense que la paix ne pourra être signée que par des négociations entre les belligérants présents sur le front des combats.

Son objectif est de protéger Liège, Namur et Bruxelles, retenir l’ennemi et harceler ses voies de communications.

De nombreux sites de combats, tout au long des visites qu’il pu faire, purent être photographiés.

Lors de la bataille de l’Yser, les prairies furent un obstacle pour les Allemands et l’armée belge put y établir son armée, l’aile gauche retranchée sur Nieuport et au centre Dixmude avec sa défense composée de 6 000 fusiliers marins français.

L’armée belge faisait maintenant partie des lignes de défense retranchées, de la mer jusqu’au Vosges, couvrant Calais et Dunkerque. Le succès des Allemands, grâce à leurs troupes bien équipées ainsi qu’à leur puissante artillerie, fit que la situation devint critique pour les Belges.

C’est alors que le Roi fit ouvrir les écluses, transformant les prairies en un immense marécage d’où les troupes ennemies ne purent que se replier abandonnant le matériel et les blessés.

Le 31 octobre 1914, la bataille de l’Yser était terminée avec des pertes énormes, 16 000 hommes pour les Belges ainsi que plusieurs divisions pour les Allemands.

La bataille d’Ypres est plus connue en raison des combats rapprochés de tranchées à tranchées et, pour venir à bout de leurs adversaires, les Allemands utilisèrent des gaz asphyxiants et parvinrent à franchir le canal de Steenstracte au nord de l’Yser.

Les combats durèrent 8 jours, puis ce fut la bataille de Merckem-Kippe où les troupes des généraux Jacques et Michel vont stopper 4 divisions allemandes dans la région de Langemark.

Au prix de nombreuses attaques, sous une pluie torrentielle et malgré des renforts de troupes côté allemand, la victoire du 16 octobre va libérer la Flandre Occidentale

La victoire de la crête des Flandres (28 septembre- 4 octobre 1918) va amorcer le retrait définitif des troupes Allemandes.

Bilan : 3 500 tués, 253 officiers, 31 000 blessés Belges.

Visitez Tamines et vous aurez une idée du martyr d’un pays neutre.

Galerie de photos réalisée par Alain Puech

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